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C’est le speed ! . Nous venons de terminer un film pour l’ouverture de la saison culturelle de la municipalité de Sainte-Geneviève-des-Bois. 15 jours de travail intenses pour écrire-tourner-monter un film de 20 minutes destiné à présenter la saison culturelle. Nous avons pris le parti de faire une fiction humoristique mettant en scène un jeune couple d’anciens parisiens venant de s’installer à Sainte-Geneviève –des Bois. Lui invite des amis à dîner, tout content d’avoir abandonné le rythme trépident des sorties parisiennes imposées par son amie. Malheureusement pour lui, sa compagne a décidé ce soir là de se rendre à la présentation de saison et d’embarquer leurs amis. Lui décide de rester devant la télé. Evidemment, il craque et téléphone à son amie qui est dans la salle de spectacle. Tandis qu’il la rejoint, elle lui raconte ce qu’elle apprend de la saison culturelle…
Quelle excellente journée ! Quelques belles rencontres avec des comédiens pressentis pour le film Sabah : Sabri Aouioua, Marc Ruchmann, Frederic Pame et aussi avec Ariane Courie (qu’il faut aller voir au théâtre Le Funambule 53 rue des Saules dans le 18ème dans la pièce « Et pourquoi pas ? »).
Le rythme s’accélère. Nous sommes en pleine préparation et il nous manque toujours un certain nombre d’acteurs, notamment pour le rôle de Sabah : je comptais prendre une jeune femme qui n’avait pas d’expérience d’actrice mais dont le naturel ressemblait au personnage que j’avais en tête. Malheureusement, le pari s’est avéré trop risqué.
Lire la suite de l'article...Le Service départemental d'incendie et de secours de l'Essonne nous aidera prochainement à tourner la scène de la mort de notre personnage Sabah :
la jeune femme a été fauchée par un véhicule. Ces blessures sont graves mais pas obligatoirement mortelles. Malheureusement, le véhicule de secours dépéché sur les lieux est retardé par une émeute...
Cette scène sera tournée dans des conditions réalistes sur le site de l'école des pompiers de Fleury-Mérogis dans le courant du mois de novembre.
Le dimanche 28 novembre dernier, nous avons amorcé la première grosse scène de tournage du film Sabah. Le Conseil Régional d'Ile de France (Politique de la Ville) venait en effet de donner son feu vert pour le financement du projet, et de cette subvention dépendait le tournage des scènes les plus « lourdes ». Ainsi, pas moins de 25 comédiens et comédiennes, chanteurs et chanteuse et musiciens, et près de 100 figurants venus de Saint-Michel-sur-Orge, de Villemoisson, d'Athis-Mons, ont participé au tournage de cette scène qui mettait en scène une soirée culturelle organisée par l’association fictive Malices dont notre héroïne Sabah est la présidente.
Lire la suite de l'article...Grace au soutien du service communication des pompiers de l'Essonne, le 16 décembre prochain, l'association As de PIC tournera la scène clefs du film SABAH : la mort dramatique de Sabah, victime d'un accident et de l'arrivée tardive des secours, empêchés sur le trajet par une altercation malheureuse.
Lire la suite de l'article...Bonne année à tous.
Le tournage de Sabah reprend donc cette semaine. La prochaine scène importante se tournera dimanche 9 janvier prochain à 13h devant le lycée Marcel Pagnol d'Athis-Mons. C'est une scène de fausse manifestation en hommage à Sabah.
Nous remercions la municipalité d'Athis-Mons et son maire Français Garcia pour nous avoir fournie l'autorisation de tournage dans des délais très brefs et ainsi facilité l'exécution de notre tâche.
A 14h30 nous tournerons à la salle George Brassens de Juvisy-sur-Orge une soirée hommage à Sabah. Nous remercion également la ville de Juvisy-sur-Oge pour nous avoir mis gracieusement à disposition une salle pour ce tournage.
D'autres scènes moins importantes seront tournées cette semaine à Paris et à la Maison de Banlieue d'Athis-Mons, et à Viry-Chatillon.
Toute l'équipe de l'As de PIC tient à exprimer sa tristesse à l'annonce du décès brutal de l'écrivain Sadek Aissat dans la nuit du 5 au 6 janvier 2005.
Sociologue de formation, militant actif du Parti -interdit- communiste algérien, journaliste (au Matin d’Alger, Révolution, Regard ou l’Humanité), , Sadek était aussi -surtout- un écrivain de talent : "l'Année des chiens, La cité du précipice". (Ed. Anne Carrière) et "Je fais comme le nageur dans la mer" (Ed. de l'Aube et Barzakh Editions 2004), coauteurs avec Jacques Dimet et Paul Euzières de "Algérie, une guerre à la société "(Ed.Sociales).
Sadeh avait quitté l'algérie quand le ciel s'est assombri de cette terreur qui allait ensanglanter sa terre natale. Ayant acquis la nationalité française, il avait mis sa passion de l'écriture au service des autres. Il avait animé des ateliers d'écriture, initiant des jeunes issus de la seconde génération mais aussi de jeunes Français de Sainte-Geneviève-des-Bois au travail de l'écriture.
Passionné de musique arabo-andalouse, il avait commencé à se jouer en public, notamment avec le groupe le Diwan de Bechar, et l’Orchestre national de Barbès.
Au mois de juin 2004 Sadek avait dernièrement travaillé avec nous sur l'écriture d'une scène du film Sabah avec les élèves du collège Jean Macé de Sainte-Geneviève-des-Bois
Sadek Aïssat a été inhumé dimanche 9 janvier au cimetière de Sidi Aïssa à Reghaïa. Nous exprimons nos sincères condoléances à la famille de l'écrivain et dédicaçon le film Sabah à sa mémoire.