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Les Cafés-Télés de Sainte-Geneviève-des-Bois
--> Une action d'éducation aux médias
Depuis maintenant deux ans, en partenariat avec la Direction des affaires culturelles de Sainte-Geneviève-des-Bois, l’association AS DE PIC organise des débats sur la télévision. Réunir dans un lieu de discussion convivial ceux qui fabriquent la télévision, ceux qui l’analysent et ceux qui la regardent, c’est l’objectif de ces Cafés-Télés.

Partant du principe que la télévision est la première pratique culturelle des français, cette action vise à faire de la télévision un objet de parole et d’analyse. Apprendre à regarder la télévision et permettre une distance critique vis-à-vis de son pouvoir de fascination, c’est l’objet de ces discussions ouvertes au plus grand nombre.

Les derniers invités des Cafés-Télés ont été :

Arlette Chabot, Directrice de l’information de France 2
Nathalie Saint-Cricq de l’émission Mots Croisés de France 2
Jean-Claude Allanic, médiateur de la Rédaction de France 2
Geneviève Guicheney, médiatrice des programmes de France Télévision
Yves Bigot, responsable de l’Unité Jeux et Divertissements de France 2
M. Eric Favey, Secrétaire National de la Ligue de l’enseignement et de l’Education Populaire, membre du Collectif Interassociatif Enfance et médias (CIEM)
M. Claude Allard , pédopsychiatre,
Mélanie le Saulx Glaymann, Vice-présidente de l’association « Les pieds dans le PAF3
Cathertine Taillefer, réalisatrice à l’émission « KD2A »

L’As de PIC et la Direction des Affaires Culturelles de Sainte-Geneviève-des-Bois tiennent à remercier les responsables des chaînes de France Télévision qui ont souvent répondu à l’appel pour ses rencontres avec le public, contrairement à leurs homologues des chaînes privées, preuve que « la télévision de service public » n’est pas qu’un concept.

Tous nos invités ont formulé le plaisir que leur a procuré ce genre de rencontres directes avec les téléspectateurs. Peut-on en déduire que ces rencontres entre les téléspectateurs de la télévision et ceux qui la fabriquent ne sont pas si fréquentes ? Si c'était le cas, nous pourrions légitimement nous interroger sur cette proximité avec le public « populaire » revendiquée aussi bien par les animateurs-producteurs que les journalistes de télévision : de quelle proximité parlent-ils ?

La télévision reproche souvent aux hommes politiques d’être coupés des « vrais gens », mais ce reproche ne peut-il pas être adressé aux « gens de télévision » ? Un homme politique a un minimum de contact avec la réalité sociale, ne serait-ce que par ses permanences électorales de député ou de maire. Où les gens de télévision ont-ils l’occasion d’écouter le public ?
La lecture des chiffres d’audimat fournis par Médiamétrie suffit-elle à déterminer ce que désire les téléspectateurs et se prévaloir d'avoir l'adhésion du "plus grand nombre" ?

En réalité, ce qu'on appelle "les attentes du public" semblent bien être les attentes des annonceurs publicitaires et le fantasme d'une télévision qui estime qu’elle n’a de compte à rendre à personne d’autre qu’à elle-même, pourvu que les rentrées publicitaires sont au rendez-vous. Quand c’est le cas, le programme est défini comme « populaire ».

Cette attitude peut se comprendre : si la télévision peut apparaître aux yeux du spectateur comme un puissant pouvoir monolithique et anonyme, ceux qui la fabriquent ne se considèrent souvent que comme de simples faiseurs, pris dans leur « logique d’entreprise », leurs contraintes de temps et de fabrication, et n’ont donc pas toujours la distance pour mesurer l’impact de leur activité sur la société. Et puis, ils n’ont pas forcément envie de s’interroger, dès lors que les parts de marché sont atteintes. Enfin, le "public" (existe-t-il d'ailleurs "un" public ?) n'a pas d'outil de « contre-pouvoir » efficace pour se faire entendre des diffuseurs.

Pourtant, le tout dernier sondage Ipsos sur l'image des chaînes hertziennes marque une nouvelle dégradation de la satisfaction des téléspectateurs à l'égard des programmes de la télévision. Alors que de 1999 à 2002 le baromètre était orienté à la hausse, la tendance s'est inversée depuis deux ans. On constate une baisse marquée de la satisfaction puisque 60% des français sont désormais mécontents de leur télévision.

Ce sondage inquiète-t-il les diffuseurs ? Où estiment-ils que la satisfaction du public est une donnée secondaire puisque dans le même temps, le public regarde (et consomme) ? Cela pourrait être le thème d’un prochain Café-Télé.

La saison 2004-2005 des Cafés-Télés commencera cette année avec les "24 heures de la télé" organisé le 18 septembre prochain à Sainte-Geneviève des Bois.

« Les Cafés-Télés » est une action soutenue par le Conseil Général de l’Essonne et la Ville de Sainte-Geneviève-des-Bois dans le cadre de la Charte culturelle signée entre la ville et le Conseil Général de l’Essonne. (http://www.essonne.fr)


Renseignements :
Direction des Affaires Culturelles de Sainte-Geneviève-des-Bois : 01 69 46 80 57
www.mairie-ste-genevieve91.fr

ou l’association As de PIC : 06 60 16 63 63
http://www.asdepic.fr


Ecrit par , à 01:38 dans la rubrique "Les Cafés-Télés".



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