As de Pic

C’est le speed ! . Nous venons de terminer un film pour l’ouverture de la saison culturelle de la municipalité de Sainte-Geneviève-des-Bois. 15 jours de travail intenses pour écrire-tourner-monter un film de 20 minutes destiné à présenter la saison culturelle. Nous avons pris le parti de faire une fiction humoristique mettant en scène un jeune couple d’anciens parisiens venant de s’installer à Sainte-Geneviève –des Bois. Lui invite des amis à dîner, tout content d’avoir abandonné le rythme trépident des sorties parisiennes imposées par son amie. Malheureusement pour lui, sa compagne a décidé ce soir là de se rendre à la présentation de saison et d’embarquer leurs amis. Lui décide de rester devant la télé. Evidemment, il craque et téléphone à son amie qui est dans la salle de spectacle. Tandis qu’il la rejoint, elle lui raconte ce qu’elle apprend de la saison culturelle…

Rapidement tourné grâce au talent des comdiens Pierre Nénézi et Stapahnie Mathieu, le film a très bien fonctionné le soir de sa diffusion. Nous avions mal évalué le temps nécessaire à la préparation. Aussi, la préparation de notre projet « Sabah » a pris un peu plus de retard (mais la raison majeure est surtout le point d’interrogation sur le financement de la Communauté d’Agglomération et du Conseil Régional. Interrogations aujourd’hui -presque- dissipées).

Aujourd’hui, dommage encore : un des jeunes pressentis pour le rôle de Medhi m’annonce qu’il part au Canada fin novembre, ce qui l’exclu d’office pour le rôle. Aïe ! Dommage Nabil. Peut-être pas, remarquez, car cela m’a donné une idée : et si Medhi était un fantôme, un personnage privé de parole, un fantôme ? Tout le monde parle e lui, il apparaît à l’image, mais ne parle pas. Cela donnerait un côté étrange à ce personnage, accentuerait sa dimension « mythique" (valeur d’exemple de son histoire) et se justifie par le fait qu’il est un personnage fictif… Cette idée m’intéresse. A développer.

J’apprends aujourd’hui que le Conseil Général et la Préfecture de l’Essonne ont choisi notre association pour l’évaluer. Par delà le fait que cette évaluation tombe dans nos dates de tournage, c’est une excellent occasion pour mettre en avant le travail que nous avons fourni avec Carole Nouchi et Karine Gougerot :

l’As de PIC a en effet réussi à produire et réaliser de nombreux projets audiovisuels intéressants dans le cadre de sa mission de promotion de la citoyenneté. Mais nous n’avons pas eu le temps de le faire savoir et de montrer nos productions.: Comment être tout entier sur le terrain (comme c’est notre mission) trouver les financements et « faire savoir »,communiquer » ? Nous aurions pu et dû le faire mais je crois qu’en la matière nous manquions de méthode. Notre ancien président nous poussait en vain à prendre le temps de montrer nos productions.

Mais par ailleurs  nos productions nous ont souvent laissés exsangues car nous étions tout à la fois scénaristes, producteurs, cadreurs, monteurs, réalisateurs et au bout d’un moment on avait surtout envie d’être ailleurs.

Déjà , en tant que créatifs, nous avons parfaitement administré cette association et intégré un certains nombres de connaissances sur l’environnement institutionnel et les politiques publiques qui nous ont permis de financer les projets. Sincèrement, je ne vois pas ce qu’on pouvait faire de plus à part être épaulés par des bénévoles motivés. 

Reste le projet Sabah, le dernier de l’association As de PIC pour sa période « emplois-jeunes » et nous y mettront toute l’énergie dont nous sommes capables dans ce projet un peu dingue mais qui touchera vraisemblablement des milliers de jeunes sur le territoire de l’Essonne, de la Région Parisienne et d’ailleurs. Venez nous soutenir !!!