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Pourquoi un "documentaire-fiction" ?
--> Le choix d'une narration


- Ces dernières années, la télévision a imposé de fait un code de narration pour traiter des problèmes de la violence et des quartiers (ne serait-ce qu’en les associant systématiquement). Il me paraissait intéressant d’utiliser ce code pour mieux le détourner et raconter autre chose. « Partir du cliché que d’y arriver » en somme. Car ce code de narration (type documentaire sur les « brigades anti-criminalité ») a un réel pouvoir dramatique : les jeunes les regardent et s’y identifient, exactement comme à un film de fiction ! Ce pouvoir de fascination de l’image dite réelle, peut servir à faire passer des valeurs. Y compris pour mettre en garde contre la manipulation des ces images qui ne montrent en fait qu’une infime partie de la réalité.

- D’un point de vue narratif, il est plus facile de raconter une histoire qui se déroule sur plusieurs mois à travers des témoignages que de les mettre en scène.

- D’un point de vue financier, le tournage en formule « reportage vidéo » coûte moins cher que le tournage d’une fiction traditionnelle (fictions qui supportent généralement mal d’être tournées en vidéo : cela « fait faux » quand ce n’est pas tourné en pellicule film). Or la réalisme de ce film est la condition sine qua non de sa réussite. La formule documentaire fiction était d’évidence la meilleure façon de doter les acteurs éducatifs d’un document audiovisuel de qualité à moindre coût financier.

- La souplesse induite par une équipe de tournage légère permettra d’incorporer à la fiction des éléments de réalité : festival de jeunes talents, concert, action de sensibilisation des jeunes au travail des pompiers, ateliers théâtre, actions associatives dans les quartiers ; l’équipe de l’As de PIC ira chercher dans la réalité locale les éléments pouvant donner corps à la fiction.

Les jeunes, mais aussi les adultes, seront d’autant plus réceptifs au message du film qu’ils croiront reconnaître dans cette fiction les éléments de leur réalité, tant au niveau des situations décrites que des lieux où elles se déroulent : pour donner l’illusion de la réalité, tel plan sera tourné à Evry, tel autre à Athis-Mons, Sainte-Geneviève-des-Bois, Saint-Michel-sur-Orge ou Villemoisson-sur-Orge. Notre ville fictive, tout en étant imaginaire aura des airs de « déjà vus ». La réalité sera reconstituée par juxtaposition de fragments réels qui donneront corps à la fiction.
Ecrit par , à 00:15 dans la rubrique "Le projet Sabah".



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